Une commode qui pourrait bien s’averer illegale.
Quoi De surcroit prive que le orientation sexuelle ? Pour les applications de rencontre les plus populaires de l’instant, la question ne merite apparemment aussi nullement d’etre posee. D’apres 1 recent rapport du Norwegian Consumer Council, une ONG basee a Oslo, Tinder application de rencontre bbw, Grindr ou bien OkCupid n’hesitent gui?re a partager les precisions de leurs utilisateurs aupres d’entreprises publicitaires. Parmi les precisions divulguees : age, adresse IP, geolocalisation puis des « criteres de selection » choisis par des usagers, qui correspondent souvent a votre orientation sexuelle.
« Hors de controle »
L’institution norvegienne a principalement etudie l’eventualite de Grindr, l’application de rencontre destinee aux hommes homosexuels et bisexuels la plus populaire au monde. Resultat : le service transmet en moyenne a une douzaine d’entreprises privees Plusieurs informations concernant ses utilisateurs, dont un pseudonyme « officiel » et des codes permettant de les identifier (et donc de nos cibler) plus sans probli?me au regard de leur orientation sexuelle et d’un ensemble de precisions accumulees a partir de un profil. Leurs coordonnees geographiques – latitude et longitude exactes – seront egalement transmises a ces entreprises… qui seront elles-memes susceptibles de nos partager avec d’autres entreprises, indique le rapport.
Le logo de Grindr. Credits : MichaelSpasari / Wikimedia (CC).
Autre exemple, l’application OkCupid a partage aupres d’une firme de marketing digital des precisions concernant le moins sensibles sur ses utilisateurs, tel 1 origine ethnique et leur niveau de consommation de drogues, grace a 1 questionnaire soumis systematiquement a ses nouveaux inscrits. Comme le releve le New York Times, OkCupid comporte 300 « partenaires publicitaires » auxquels il va i?tre susceptible de revendre ce genre d’informations.
« A chaque fois que vous ouvrez une appli tel Grindr, des acteurs publicitaires recoivent toutes toutes vos donnees »
Intitulee « Hors de controle : De quelle fai§on les consommateurs paraissent exploites par l’industrie d’la publicite sur internet », l’etude montre ainsi De quelle fai§on de nombreux societes de ciblage publicitaire parviennent a exploiter les informations personnelles de millions d’utilisateurs. Le mecanisme est le meme que dans de multiples autres affaires du meme genre : des conditions d’utilisation opaques et complexes, des cases de « consentement » a tel ou tel partage de renseignements cochees par defaut dans les parametres… et des publicites « personnalisees » qui surgissent comme par miracle au sein d’ l’application une personne concernee, au regard de ses actions ainsi que ses preferences (du reste ce qui reste defini comme tel).
« A chaque fois que vous ouvrez une appli tel Grindr, des acteurs publicitaires recoivent ces renseignements GPS, les identifiants de l’appareil et meme claque que vous utilisez une appli de rencontre gay, denonce l’activiste autrichien Max Schrems dans un communique de presse relaye via l’AFP. C’est une violation insensee des droits europeens de confidentialite des usagers. » La plupart des societes de ciblage publicitaire proprement dit seront inconnues du grand public mais des seront aussi la propriete de firmes reconnues comme Twitter, souligne via ailleurs le militant.
Actions en justice
Un partage de precisions qui constitue une pratique courante, mais n’en demeure gui?re moins opaque… et potentiellement illegale. Aux Etats-Unis, une loi bien juste entree en vigueur dans l’Etat de Californie prevoit que nos entreprises ayant recours a votre categorie de pratiques puissent permettre a leurs utilisateurs de mettre un terme « sans probli?me » au partage de donnees auquel ils seront soumis. Notre RGPD europeen interdit quant a lui aux entreprises du numerique de collecter des precisions jugees sensibles (origine ethnique, orientation sexuelle…) via leurs utilisateurs sans avoir requis au prealable un consentement « explicite ». Or cette « facilite » cela caractere « explicite » du consentement sont loin d’etre evidents au regard de l’actuel fonctionnement des applications de rencontre.
C’est vraisemblablement J’ai raison pour laquelle l’association norvegienne a d’ores et deja depose plusieurs plaintes a Oslo, au cadre d’eventuelles violations une loi europeenne en la matii?re une protection des precisions. Une coalition americaine d’associations de consommateurs a egalement annonce avoir envoye des lettres aux differentes autorites de reglementation federales et etatiques, des exhortant a enqueter concernant connaitre si les pratiques de ces entreprises violaient la loi.