Pourtant, aussi en y regardant tout d’un minimum plus pres, j’ai des difficultes a en saisir le sens. D’apres vous, est-ce que l’opacite des documents de Cantat masque un tracas d’idees a developper et que ses textes se parent d’une fausse poesie sans aucun sens ni talent, ou aussi qu’il y a la un vrai talent et une bonne plume?
Ce raisonnement je l’ai eu pour Hubert-Felix Thiefaine ! Genie ou Imposteur ?
Cantat a un talent indeniable pour la poesie. Les documents seront tres images, et souvent libre d’interpretation.
Mais je ne pense pas que votre dernier point puisse etre en accord avec un tracas d’idee, ni que ses documents se parent d’une fausse poesie, bien au contraire.
A Marcos A la joie A Notre beaute des reves A la melancolie A l’espoir qui nous tient A l’equilibre du feu ainsi que J’ai flamme
Tu le fous en anglais et n’importe qui fait “ohlulz kom c tro poaitik”. Personnellement, si y a parfois deux rimes faciles, la majorite un moment y a votre reel talent d’ecriture tel Afin de Mes Ecorches ou Septembre En Attendant.
J’imagine qu’il ecrit beaucoup en pensant a quelque chose, Afin de bon nombre de chansons, mais qu’il les rend tres vagues donc laissant l’interpretation libre
Apres ya des chasons plus explicite quand meme, meme si diverses phrases on s’interroge i chaque fois sur le sens.
Nan parce que entre autres ces jours-ci je chante Comme Elle Vient, ainsi, je m’interroge sur le sens de certains passages genre: “Tu Notre vois J’ai belle bleue Des feux de l’artifice Et tu la sens meme quelque peu mieux A la faveur de la eclipse On voit du jour au lendemain que ca ne s’invente pas Instantanement tel ca Reprendre de volee d’aussi loin [. ] C’est cruel et sans fard Ca choisit pas, remerciements pour eux Comme une fleche Comme un pieux C’est bon pour la memoire Ca vous fera quoi d’etre au milieu?”
Oui j’suis d’accord que Comme elle vient, j’ai jamais compris le vrai sens. Mais pourtant une telle chanson me met dans un de ces etats!
En live celle-ci reste intense, comme Mes Ecorches !
Sinon des fois c’est moitie-moitie, genre tostaky ya une interpretation je crois (lie au mexique, bien ca, enfin j’sais plus trop); mais les paroles niveaux clarte quelquefois.
“Pendre les fantomes Et arpenter a l’ombre De l’Amerique vendue A ces gyrophares crus Pour les nouveaux faisceaux Afin de des nouveaux soleils Afin de nos nouveaux rayons Afin de les nouveaux soleils . “
Tostaky c’est la compression de Todo Esta Aqui, c’est a J’ai fois un renvoi a je sais plus quel slogan revolutionnaire Par exemple, et un tournemain au fera que pas mal de personnel avait annonce la fin de noir dez apres Du Ciment Sous Les Plaines.
Pour le titre ca je savais.
Mais les paroles.
Go wiki,c’est assez bien explique.
J’aime beaucoup bon nombre de documents de Cantat moi, ainsi, je les trouve gui?re si nebuleux que ca.
Comme celle-ci vient est magnifique, j’imagine que c’est franchement votre hymne au “carpe diem”, a J’ai saveur d’la vie qui est plus belle quand elle est vecue au sein d’ l’instant, qu’il faut prendre “comme elle vient”, sans calcul, envoyer chier le reste mais pas par posture rebelle, juste parce que le geste est plus beau comme ca. Le “c’est cruel et sans fard, ca choisit nullement” m’evoque le cote quitte ou double de cette categorie d’existence, vivre via le fil du rasoir c’est se mettre en danger et desfois risquer gros. Et le “ca vous fera quoi de devenir au milieu”, j’imagine qu’on est en mesure de le prendre de deux facons, soit “ca vous fait quoi de rester entre deux eaux, a nullement savoir quoi faire, a hesiter alors que nous on vit pleinement”, soit “ca vous fait quoi d’etre au milieu de nous qui virevoltons alors que vous restez au sol ?”
Cette chanson rejoint assez bien la thematique une chanson “Mes oiseaux de passage” de Brassens (texte tire du poeme de Richepin). Extrait :
“Et tous paraissent ainsi faits, vivre la meme vie i chaque fois Afin de ces chefs d’entreprise la cela n’est point hideux Ce canard n’a qu’un bec et n’eut jamais l’envie Ou de n’en plus avoir, ou encore d’en avoir deux
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Ils n’ont pas de besoin de baiser sur les levres Et loin des songes vains, loin des soucis cuisants Possedent pour tout c?ur, un vicere sans fievre Un coucou regulier, et garanti dix annees
O les individus bien content, tout a coup dans l’espace Si haut qu’ils semblent aller lentement en grand vol En forme de triangle, arrivent, planent, ainsi, passent Ou vont ils? Qui sont-ils ? Comme ils seront loin du sol
Regardez les passer, eux, ce paraissent des sauvages Ils vont ou un desir le veut, via dessus monts Et bois, et mers, et vents, ainsi, loin des esclavages L’air qu’ils boivent ferait eclater ces poumons
Regardez les avant, d’atteindre sa propre chimere Plus tout d’un l’aile rompue, et du sang plein les yeux Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mere Et savent les aimer autant que vous, mieux
Pour choyer cette femme et nourrir une telle mere Ils pouvaient i?tre colailles comme vous Mais ils paraissent avant bien des fils une chimere Des assoiffes d’azur, des poetes, des fous”