L’amour est un theme d’inspiration majeur en poesie.

L’amour est un theme d’inspiration majeur en poesie.

Quelles que soient l’epoque et J’ai mouvance, des poetes francais ont ainsi mis un plus belle avis matchocean encre au service des mots du c?ur. De Victor Hugo a Paul Verlaine en passant via Arthur Rimbaud, voici une selection de dix poemes qui representent une veritable mine d’information pour vous aider a rediger une declaration d’amour et autres messages d’amour pour la Saint-Valentin.

Mon reve familier est votre poeme via l’amour de Jean Verlaine, extrait du recueil Poemes saturniens (1866).

« Je fais souvent votre reve etrange et penetrant »

Je fais souvent ce reve etrange et penetrant D’une cousine inconnue, et que j’aime, ainsi, qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni pleinement la meme Ni tout a fait une autre, ainsi, m’aime et me regroupe.

Car elle me comprend, ainsi, mon c?ur transparent Pour elle seule, helas! cesse d’etre 1 probleme Pour elle seule, ainsi, les moiteurs de mon front bleme, Elle seule les sait rafraichir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l’ignore. Son nom? Je me souviens qu’il est doux et sonore, Comme ceux des aimes que le quotidien exila.

Son regard reste pareil au regard des statues, ainsi,, pour une voix, lointaine, ainsi, calme, et grave, elle a L’inflexion des voix cheres qui se seront tues.

L’Andalouse reste un poeme concernant l’amour d’Alfred de Musset, extrait du recueil Premieres poesies (1829).

« Qu’elle reste superbe en le trouble »

Avez-vous decouvert, dans Barcelone, Une Andalouse au coeur bruni ? Pale comme 1 excellent soir d’automne ! C’est la maitresse, la lionne ! Notre marquesa d’Amaegui !

J’ai fait beaucoup des chansons pour elle, J’me suis battu bien souvent. Bien souvent j’ai fera sentinelle, Pour voir le coin de sa prunelle, Quand son rideau tremblait au vent.

Elle reste a moi, moi seul au monde. Ses grands sourcils noirs seront a moi, Son corps souple et sa jambe ronde, Sa chevelure qui l’inonde, Plus longue qu’un manteau royal !

C’est a moi le beau corps qui penche Di?s Que elle dort dans son boudoir, ainsi, sa basquina sur sa hanche, Son bras au sein d’ sa mitaine blanche, Son pied dans son brodequin noir.

Vrai Dieu ! Lorsque son oeil petille Sous Notre frange de l’ensemble de ses reseaux, Rien que Afin de toucher sa propre mantille, De via tous les saints de Castille, On se ferait rompre des os.

Qu’elle est superbe en le desordre, au moment oi? celle-ci tombe, les seins nus, Qu’on Notre voit, beante, se tordre Dans un baiser de rage, ainsi, mordre En criant des mots inconnus !

Et qu’elle est folle dans sa joie, Lorsqu’elle chante le matin, Lorsqu’en tirant son bas de soie, Elle fera, sur son flanc qui ploie, Craquer le corset de satin !

Allons, mon page, en embuscades ! Allons ! la belle nuit d’ete ! Je veux ce soir des serenades A faire damner les alcades De Tolose au Guadalete.

Je veux mourir Afin de tes beautes, Maitresse, reste 1 poeme concernant l’amour de Pierre de Ronsard, extrait du premier recueil des Amours (1552).

« Soulant l’amour, qu’au sang je porte enclose »

J’ai envie mourir pour tes beautes, Maitresse, Pour votre bel ?il, qui me prit a son hain, Pour votre doux ris, Afin de ce baiser bien plein D’ambre ainsi que musc, baiser d’une Deesse.

Je veux mourir Afin de cette blonde tresse, Pour l’embonpoint de ce trop chaste coeur, Pour J’ai rigueur de cette douce main, Qui tout d’un coup me guerit et me blesse.

Je veux mourir pour le brun de ce teint, Pour votre voix, dont le excellent chant m’etreint Si fort le c?ur que seul y en dispose.

J’ai envie mourir es amoureux combats, Soulant l’amour, qu’au sang je a enclose, Toute une nuit au milieu de tes bras.

L’Amour et la Folie reste un poeme via l’amour de Jean en Fontaine, extrait du Livre XII des Fables une Fontaine (1693).

« La Folie et l’Amour jouaient un jour ensemble »

Tout reste mystere au sein d’ l’amour, Ses fleches, le carquois, le flambeau, son enfance : Ce n’est pas l’ouvrage d’un jour Que d’epuiser cette science. Je ne pretends donc point tout expliquer ici : Mon but est juste de dire, a la maniere, Comment l’aveugle que voici (C’est votre dieu), De quelle fai§on, dis-je, il perdit la lumiere, Quelle suite eut votre en gali?re, qui peut-etre est un bien ; J’en fais juge un amant, ainsi, ne decide pas grand chose.

La Folie et l’Amour jouaient votre jour ensemble : Celui-ci n’etait gui?re encor prive des yeux. Une dispute vint : l’Amour souhaite qu’on assemble La-dessus le conseil des dieux ; L’autre n’eut pas la patience ; Elle lui donne un coup si furieux, Qu’il en perd la clarte des cieux.

Venus en demande vengeance. Femme et mere, il suffira Afin de juger des cris : Les dieux en furent etourdis, ainsi, Jupiter, et Nemesis, ainsi, les juges d’enfer, enfin toute la bande. Elle representa l’enormite du cas : Son gamin, sans un baton, ne pouvait Realiser un pas : Nulle peine n’etait Afin de votre crime assez grande : Le dommage devait etre aussi repare. Lorsque l’on eut bien considere L’interet du public, celui en partie, Notre resultat enfin de la supreme cour Fut de condamner la Folie A servir de guide a l’Amour.

Reve Afin de l’hiver est un poeme sur l’amour d’Arthur Rimbaud, extrait du Cahier de Douai (1870).

« Un petit baiser, comme une folle araignee »

L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose Dans chaque coin moelleux.

Tu fermeras l’?il, Afin de ne point voir, par la glace, Grimacer les ombres des soirs, Ces monstruosites hargneuses, populace De demons noirs ainsi que loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue egratignee… Un petit baiser, tel une folle araignee, Te courra par le cou…

Et tu me diras : « Cherche ! » en inclinant la tete, – Et nous prendrons un moment a tomber sur cette bete – Qui week-end nombre…