Dans votre nouvelle collection des «Stockholm Tinder Stories», Felix Douglas Olsson nous narre des aventures de le alter ego, monsieur Mec

Dans votre nouvelle collection des «Stockholm Tinder Stories», Felix Douglas Olsson nous narre des aventures de le alter ego, monsieur Mec

Skieur impenitent, souvent solitaire, suedois polyglotte, monsieur Mec ne recherche gui?re l’amour, mais la douceur le trouve plus souvent qu’a son tour. En ski tel concernant Tinder, monsieur Mec est un esthete rare et chanceux.

Il se tenait dans l’ascenseur d’un immeuble inconnu, dans votre quartier chic bien eloigne de Soder. Les miroirs etaient hauts, les boutons en laiton poli. Chaque etage etait represente avec un numero sculpte elegamment dans le metal, dans une ecriture a l’anglaise qui n’etait nullement sans rappeler celle du tatouage dans le bras droit.

A cote de lui : son hote, qu’il venait de rencontrer il y a une heure a Riche – l’un des bars chics de Stockholm, qu’il ne frequentait nullement tres souvent : Il ne quittait que rarement Soder, comme bon nombre de personnes du quartier.

Elle avait suggere qu’ils se rencontrent la-bas car c’etait pres de chez cette dernii?re, et cela etait pratique car celle-ci n’avait gui?re de nombreux temps. C’etait son 25e anniversaire et elle devait accueillir apri?s un groupe des amies nos plus proches dans le appartement.

Ses cheveux etaient dores, sa peau couleur de miel, ses yeux bleus tres net.<

– « les amies vont halluciner que j’invite un rendez-vous Tinder a le diner d’anniversaire. Mais quel que soit. En plus, tu m’as dit que tu faisais tres bien a manger. Au bookofmatches pire, je t’enverrai en cuisine pour aider le personnel. »

Notre personnel. Il est simple des le commencement que votre fille vivait dans un univers bien different du sien. Le sac a main Gucci, l’echarpe Hermes, le tailleur Armani (le rendez-vous Tinder avait eu lieu juste apres les heures de bureau) et evidemment la Centurion Amex noire. En fera, la seule chose qu’ils semblaient vraiment avoir en commun est un amour concernant le ski. Elle etait charmante dans sa facon de prononcer les noms des grandes stations de ski francaises, ainsi, elle n’avait nullement tarde a lui faire savoir qu’elle avait skie « l’Aguy di Bidi ».

– « Je ne suis la que parce que tu as insiste pour que je vienne », a-t-il repondu. « Si tu decides soudainement que je ne suis nullement a ma place, je serai en bas des escaliers et sur mon scoot avant que tu aies le temps de finir ta phrase. »

– « Oh, arrete », a-t-elle repondu. « Detends toi, il est temps libre de s’amuser », a-t-elle evoque alors que les portes de l’ascenseur s’ouvraient directement au sein d’ son appartement.

Bien, le duplex.

L’appartement etait situe bien en haut de l’immeuble. Plafonds inclines blanchis a la chaux, belles poutres apparentes sur toute la longueur du vaste sejour ouvert. L’entree s’ouvrait en direct sur une piece immense, au bout de laquelle se trouvait une excellente cuisine, ou 1 chef d’une cinquantaine d’annees dansait autour de casseroles, de planches a decouper ainsi que bols en acier inoxydable.

Mes baies vitrees couvraient bien le caractere sud de l’appartement, avec une vue imprenable sur la mer, le quartier de Djurgarden, et au-dela : Soder.

Ses amies attendaient autour d’une grande table en bois rustique au milieu de la piece.

Elles avaient l’ensemble de l’air legerement etonne de le voir, mais la confusion a de suite fera place a de l’amusement : il eut l’impression qu’il n’etait jamais le premier type qu’elle jetait en pature a cet auditoire.

– « Alors c’est ca J’ai raison Afin de laquelle tu es en retard ? », dit l’une d’elle, rigolarde.

– « les amies, je vous presente monsieur Mec », annonca l’hote. « Monsieur Mec vient de rentrer d’un voyage de cinq ans en France, ou il s’etait exile en tant que chef, serveur, barman et l’ensemble des autres metiers imaginables dans l’industrie d’une restauration. En tout cas c’est ce qu’il m’a raconte », a-t-elle poursuivi.« Monsieur Mec, je vous presente mes amies. »

– « C’est l’heure de boire 1 verre ! » a crie quelqu’un.

– « Oui, mais i  la place des bulles habituelles, j’imagine que nous devrions honorer Monsieur Mec avec un verre de rouge. Il a passe bien l’apres-midi a me parler de Notre facon dont l’automne l’a fatigue des boissons fraiches et assoiffe de cocktails alcoolises et de Syrah.

Cela sourit avec mefiance. Il n’avait jamais eu l’intention d’etre au centre de l’attention tel ca.

– « Tu peux aller nous chercher quelque chose au placard la-bas, s’il te plait ? », a dit l’hote a l’une des filles.

– « Je bois rarement du rouge, je ne sais gui?re trop votre qu’elle va trouver, ainsi, honnetement, je m’en fiche. De toute facon, je n’ai jamais pu faire la difference entre votre Grenache, 1 Mourvedre ou votre Zinfandel. »

Rapidement, sa copine revint en cuisine avec une bouteille poussiereuse.

– « Ca n’a pas l’air mal. J’ai commande votre bouteille parce qu’elle semblait etre l’une des plus vieilles du placard », declara t’elle.

L’hote lui lanca un tire-bouchon. « Tu l’ouvres, Mec, les meufs ont soif ! »

Cela ne put s’empecher de rester bouche bee lorsqu’il vit votre qu’on lui tendait.

– « Mes filles… », dit-il. « Woah, detendez-vous… Avez-vous J’ai moindre option de ce que c’est ? », reussit-il a articuler.

– « J’espere que c’est une boisson savoureuse, que tu vas nous servir des maintenant. Allez, c’est son anniversaire et j’ai envie de commencer une telle fete », a ri l’une des filles.

Dans ses mains, il tenait une bouteille sombre et poussiereuse. L’etiquette etait simple et elegante. Un V dore, entoure d’une corona obsidionalis semblable a celle que Jules Cesar portait dans son royal front. En-dessous, un numero a quatre chiffres, le millesime. 1945. Annee une victoire.

– « Putain… Premier je suis, Second je fus, Mouton ne change » marmonna-t-il.

– « Monsieur Mec… Ca va ? Tu es en nage, » fit remarquer son hote.