Trois livres parus coup concernant coup decryptent la melancolie des celibataires, entre pression sociale et zapping emotionnel.
Tinder, Meetic, Bumble, Happn, Hinge…
Depuis un an, en l’absence de bars, de salles de sport ou de clubs ou se draguer, les applications de rencontres seront devenues l’unique recours de millions de celibataires. Une position inedite qui a engendre le lot de rendez-vous etranges – en plein milieu de l’apres-midi, sur votre banc public et masques –, ou de situations delicates en raison du couvre-feu – « Dois-je vraiment aller chez ce type que je connais seulement depuis une heure ? » – entrainant une lassitude grandissante selon la plupart des celibataires que nous avons interviewes. Un malaise temporaire qui passera une fois le deconfinement acte ? Rien n’est moins sur. Des specialistes mois, des ouvrages ecrits par de jeunes trentenaires decrivent une nouvelle forme d’ultra-moderne solitude : « Nos c?urs sauvages » (ed. Arkhe), enquete une journaliste France Ortelli, « J’ai Nouvelle Education sentimentale » (ed. Albin Michel), autofiction signee Guillaume Devaux, par endroits problematique a quelques endroits sur la question du consentement ou de l’IVG notamment, ainsi,, enfin, « Dating fatigue » (ed. de L’Observatoire), passionnant recit narratif a J’ai toute premiere personne de Judith Duportail. Trois documents et un meme constat : la « pure » rencontre semble 1 horizon inatteignable, comme 1 mystere dont on aurait perdu les cles Afin de de bon. Lees verder